Sr Marie Stella, fondatrice de Vivre dans l’Espérance

Les médias l’appellent «  la religieuse aux mille enfants » ou encore «  sœur sida » en référence à son travail auprès des orphelins et des personnes séropositives.

Sœur Marie Stella est une religieuse hospitalière catholique, née le 28 décembre 1967, à Dapaong, préfecture de la Région des Savanes, la région la plus au nord du Togo, mais aussi la plus pauvre.

 

Avec une équipe très professionnelle qui l’entoure depuis vingt ans, elle a réussi à développer les soins jusqu’à créer un véritable hôpital pour toutes les pathologies de la région et le suivi des patients VIH.

 

L’association qu’elle a créée est désormais une ONG africaine reconnue par les autorités togolaises. Sa personnalité chaleureuse et ses capacités d’organisatrice ont fédéré autour de son action tout un réseau de soutiens en Europe, dont Enfants de l’Espoir est le fruit.

 

Sr Marie Stella a grandi en partie à Dapaong, auprès de son père, instituteur, et de sa vaste famille polygame. Puis elle a été prise en charge par l’une de ses grandes sœurs qui lui a fait découvrir le métier d’infirmière. Très jeune, Marie Stella Kouak a su qu’elle voulait se mettre « au service des plus pauvres » et vivre ainsi sa foi profonde. Après quelques tâtonnements, elle a trouvé sa voie en entrant en 1990 chez les hospitalières françaises qui avaient ouvert depuis 1962 un hôpital pédiatrique, l’hôpital Yendube, à Dapaong. Elle fut leur première novice africaine. Les sœurs l’ont envoyée faire des études d’infirmière en Belgique et, parallèlement, terminer sa formation de religieuse à Saint-Amand-les-Eaux, dans le nord de la France.

 

Ce fut une expérience intense, difficile mais formatrice pour la jeune fille qu’était alors Marie Stella. Envoyée par sa communauté pour suivre des études médicales et théologiques, elle a découvert que la vie en Europe était parfois rude, affrontant pour la première fois le virus du sida (VIH) qui, au Togo, avait déjà contaminé son propre frère. Après le décès dramatique de celui-ci – il comptait beaucoup pour elle -, Marie Stella a rédigé son mémoire de fin d’études sur la prise en charge de cette pandémie qui dévastait à l’époque les pays du Nord comme du Sud. De quoi faire le point sur la maladie et réfléchir aux actions qu’elle pourrait mettre en œuvre à son retour au Togo.

 

Cinq ans plus tard, son diplôme en poche et ses vœux définitifs prononcés, Sr Marie Stella est revenue travailler à Yendube, en 1998. Elle a découvert que nombre de jeunes patients dénutris étaient porteurs du VIH. Ce qui signifiait qu’ils étaient nés contaminés par leurs parents... L’épidémie déferlait alors sur cette région misérable et aucune structure n’était prévue pour prendre en charge les malades qui mourraient dans la solitude et la peur, rejetés par la population, voire par leurs enfants.

 

Pour tenter de faire face, avec les encouragements de sa communauté, sœur Marie Stella a fondé le 10 mars 1999 une association, Vivre dans l’Espérance (VIE). L’association, dès l’origine, a été composée principalement de laïcs togolais qui voulaient bien mettre leurs compétences au service de cette cause. Sœur Marie Stella en est devenue la directrice, entourée par un conseil d’administration sérieux et motivé. En vingt ans, emmenée par sa dynamique directrice, VIE s’est beaucoup investie dans le suivi des patients, l’éducation des orphelins, la prévention contre le VIH et la lutte contre les préjugés vis-à-vis des personnes séropositives.

 

Guidée à chaque pas par sa foi, ouverte aux personnes de toutes croyances et modes de vie, sœur Marie Stella porte sa mission très haut : elle veut que les milliers d’orphelins pris en charge soient heureux, apprennent un métier, deviennent autonomes, diffusant autour d’eux une éthique d’honnêteté et de responsabilité.

 

Avec Sophie Laurant, grand reporter à l'hebdomadaire Le Pèlerin, elle a coécrit deux livres (Bayard éditions) :

Notre combat nous grandit (2021 ; 16,90 €) et  Vivre dans l'espérance (2013 ; 18 €).

Votre générosité permet avec...

  • 20 €, de contribuer à l'entretien d'une maison d'accueil d'enfants de Dapaong.
  • 45 €, de payer, pendant un mois, le suivi médical d'un enfant malade.
  • 60 €,de financer la scolarité et l'accompagnement d’un jeune en études supérieures, pendant un mois.
  • 100 €,de participer à un tiers du salaire mensuel d'un enseignant ou d'un infirmier.

Avec 60 € par mois, vous pouvez aussi financer deux mois de scolarité d’un jeune en formation. Avec la déduction fiscale, ce don mensuel ne vous coûtera que 20,40 €. Soit guère plus que le prix d’une place de cinéma !

N.B.  Si vous n'avez pas de compte chez HelloAsso, vous pouvez remplir le formulaire de don sans cliquer sur la mention « Je me connecte ».

 

* Si vous êtes imposable, pour votre impôt sur le revenu, 66 % du montant de vos dons sont déductibles, dans la limite de 20% de votre revenu. Si vous êtes redevable de l'IFI (ex ISF), la loi TEPA vous permet de déduire de cet impôt 75% du montant de vos dons, dans la limite de 50 000 €/an. Un don de 100 €, par exemple, ne vous coûte que 34 €.

Lien vers la page de l'association Faire un don : Association Enfants de l'Espoir