Le père Michaël Gaborieau, est né le 28 janvier 1978 à la Boissière-de-Montaigu, en Vendée.
Ordonné prêtre le 27 juin 2004 à Ars pour le diocèse de Belley-Ars.
Il a été vicaire à Oyonnax, à Montluel, à Belley et à Gex.
Il a aussi passé deux années à Fribourg (Suisse) pour approfondir ses études bibliques.
Article Le Progrès du 02/02/22 correspondant, Dominique DUBREUIL
Rencontre avec Michaël Gaborieau, nouveau curé de Châtillon-sur-Chalaronne. Originaire de Vendée et âgé de 44 ans, Michaël Gaborieau a été ordonné prêtre en 2004, c’est en septembre dernier qu’il a été nommé curé de la paroisse de Châtillon.
Quel est votre parcours avant votre arrivée à Châtillon ?
« Je suis arrivé dans l’Ain en 1996 pour discerner ma vocation au séminaire à Ars. Ma vocation s’est confirmée la première année, j’ai décidé de poursuivre à l’école de Jean-Marie Vianney, le curé d’Ars, pendant trois années suivie d’une année de service militaire puis trois autres années à Ars avant d’être ordonné diacre puis prêtre. »
Comment se retrouve-t-on prêtre à Châtillon ?
« Après un parcours assez varié, j’ai été envoyé à Bruxelles pour continuer mes études, où j’ai fait un peu plus de deux ans à l’institut théologique chez les Jésuites. J’ai fait une licence en écriture sainte, donc j’ai travaillé sur l’arbre de vie dans l’écriture sainte dans la tradition juive et chrétienne. Je suis revenu au sanctuaire à Ars, deux ans ensuite à Oyonnax et cinq ans à Montluel, où j’ai été vicaire du père Dominique Blot, ancien curé de Châtillon, trois ans ensuite à Belley comme aumônier à l’institution Lamartine, établissement catholique d’enseignement. J’avais commencé à Montluel un doctorat en théologie biblique. Après trois années à Belley, j’ai été envoyé deux ans à Fribourg, en Suisse, pour terminer ce doctorat qui n’a pas été terminé, puisque j’ai changé de sujet. Puis, j’ai passé trois ans ensuite à Gex et je viens d’être nommé curé à Châtillon-sur-Chalaronne et des 14 villages que comprend la paroisse, c’est mon premier poste de curé. »
Cette intégration, comment se passe-t-elle ?
« Je suis encore dans la phase découverte et de connaissance des paroissiens. J’ai déjà des rendez-vous qui s’organisent avec les uns les autres, c’est dans ces cadres-là que l’on fait mieux connaissance. La messe c’est ce qui nous rassemble chaque dimanche, mais on a aussi besoin de mieux se connaître en dehors. »
Vous avez pu découvrir la commune ?
« Oui, j’ai côtoyé plusieurs personnes spécialistes de l’histoire de Châtillon, mais je n’ai pas encore pris le temps de profiter de leurs connaissances pour vraiment faire le tour de la cité. On est nommé pour six ans minimum renouvelables. J’espère bien être ici pour une dizaine d’années. »